Le chien, la nuit et le couteau De Marius von Mayenburg Mise en scène Louis Arène. Le Munstrum Théâtre

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Louis Arène met en scène le texte de Marius Von Mayenburg dans un dispositif bi-frontal. De cette façon, nous nous sentons plongés dans l’histoire, complètement pris dans le cauchemar du personnage. Un cauchemar kafkaïen créé grâce aux lumières, aux sons et à la scénographie. Cette dernière est une sorte de rue dont on ne voit ni où elle commence, ni où elle se termine. Elle peut également se transformer en salle d’attente d’hôpital, en appartement ou encore en cellule de prison.

Les trois personnages portent des masques ce qui contribue à les déshumaniser. En effet, ils se ressemblent tous, hommes ou femmes, ils se dédoublent, on ne sait plus qui ils sont. Il n’y a que M. qui ne garde qu’une seule identité. Les autres tentent de la lui dérober, de le faire douter de qui il est. Mais il les vaincra, puisqu’il perd son masque et retrouve son humanité que le port de ce masque lui volait.

Spectacle de qualité, comme l’on aimerait en voir plus souvent.

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