Carmen, écriture et mise en scène de Lucie Digout au Théâtre de Belleville.

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Carmen, c’est l’histoire du passé d’une jeune fille. Le spectacle commence par ses funérailles. Tout le monde est là. Elle commence à raconter sa vie en sortant du public. Cette jeune fille pourrait être n’importe qui. C’est juste une jeune fille qui a envie de voir le monde. A 9 ans, elle décide d’aller en Afrique avec ses deux amis Matìs (Solal Forte) et Antoine (Maxime Le Gac-Olanié). A défaut de n’avoir pas pu se rendre en Afrique, elle voyage à travers l’art et d’abord la musique. Enfant, elle danse sur l’air de Carmen de Bizet, un opéra qui « ferait même pleurer les chiens ». Plus grande, elle décide de suivre un homme qu’elle rencontre dans la rue. Elle le suit, on entend une chanson de Léonard Cohen (I’m your man). Elle deviendra peintre.

Carmen, interprété par Jade Fortineau, en lien direct avec le public, nous raconte les rêves qu’elle ne veut pas abandonner face à la cruelle réalité du monde. Les personnes qui ont compté pour elle sont assises au fond de la salle sur des chaises et s’animent, prennent forme au fur et à mesure du spectacle. Elles sont des fantômes du passé.

Le plateau vibre. On change d’espace en quelques secondes. Les acteurs donnent vie à des personnages dans un espace pensé comme « une caisse de résonance ».

Carmen est victime de son passé, lequel l’aspire comme une spirale infernale. Tout le monde s’anime autour d’elle. Certains comédiens jouent plusieurs rôles donnant corps à d’autres souvenirs. Des souvenirs flous, des visages qui ne sont donc plus très nets.

« On me fredonnera et on m’oubliera », dit Carmen à la fin du spectacle eh bien, croyez-moi, ce spectacle je ne l’oublierai pas !

Une compagnie et des comédiens à suivre de très très près !

Informations Pratiques :

Théâtre de Belleville
94 rue du faubourg du temple
75011 Paris

Du mercredi au samedi à 19h15 et le dimanche 15h

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